Nume: MIHAI Nicolae

Tema: Discurs literar-artistic şi construcţie identitară în secolele XVI-XX

Partener: Academia Română, Filiala Iaşi Institutul de Istorie A.D. Xenopol, Iaşi

Proiect: "La généalogie de l’ennemi": la construction émotionnelle des identités politiques en Valachie à 1848

Date de contact:
nicom48@gmail.com

Profil

MIHAI NICOLAE est titulaire d’un diplôme de maîtrise en histoire et lettres de la Faculté d'histoire, philosophie et théologie de Craiova (1999), DEA dans l'histoire des relations internationales à la Faculté d'histoire, philosophie et théologie de Craiova (2000), docteur en sciences historiques de l’Université de Craiova (2009). Boursier du Collège «Nouvelle Europe» (2004-2005) et du Conseil National de la Science et de l’Enseignement Supérieur (2007-2008); stage de recherche à MSH/ EHESS, Paris, mars 2005. Chercheur à l’Institut de recherches en sciences humaines "C.S.Nicolăescu-Plopşor de l'Académie Roumaine, Craiova (2000). Membre de Science History Society (Royaume-Uni, 2008), membre fondateur et coordonnateur GRISCU (Groupe de l'histoire culturelle) de l’Institut de recherches en sciences humaines "C.S.Nicolăescu-Plopşor de l'Académie Roumaine, Craiova (2008). Intéressé à l'histoire culturelle notamment histoire culturelle du politique, la culture de la mémoire et l’histoire des émotions. Auteur des plusieurs articles sur l'histoire culturelle dans des revues et volumes scientifiques, édités en Roumanie (Cluj-Napoca, Craiova, Iasi, Bucarest, Alba Iulia). Participant à des conférences internationales et nationales et des ateliers (Berlin, Cluj-Napoca, Iaşi, Craiova, Alba-Iulia, Bucarest, Sibiu).

"La généalogie de l’ennemi": la construction émotionnelle des identités politiques en Valachie à 1848

Le projet continue les recherches commencées durant le doctorat en s’articulant au croisement de l’histoire culturelle du politique, telle qu’elle est pratiqué aujourd’hui par un Sudhir Hazareensingh ou Emmanuel Fureix et l’histoire des émotions théorisée et pratiqué par William Reddy, Ute Frevert ou Barbara Rosenwein. Autrement dit, nous sommes intéressé de suivre comment un thème récurent pour tout période révolutionnaire devient un instrument privilégié de saisir les tensions entre les constructions imaginaires et les pratiques liées à l’identification de l’ennemi, d’investiguer comment on a fait usage de ce sujet afin de créer, d’une manière émotionnelle plus ou moins complexe, des attachements à l’égard le pouvoir révolutionnaire de la Valachie quarant-huitarde. Une telle analyse est néanmoins forcée d’insister sur l’importance des frontières entre les différentes identités politiques de même que sur leur transgression. Un exemple pertinent dans ce sens est donné par l’ennemi-étranger. Les représentations géographiques qui soutient le couple intérieur-extérieur y sont peu opérables car ennemi-étranger est à la fois le Russe, le Turc et le représentant des communautés ethniques minoritaires des villes roumains tels les Grecs de Braila. Tous ces éléments permettent d’apercevoir les contours de ce qu’on peu appeler des usages publiques et privés du politique au XIXe siècle. Les réflexions sur le processus de la politisation des populations, urbaines comme rurales, nous aident à comprendre qu’au delà ses mises immédiates, les dimensions culturelles sont plus profondes et font référence autant aux éléments traditionnels (les peurs envers les guerres, les invasions turques ou russes, la famine, l’augmentation des prix des aliments) qu’aux éléments modernes (la défense des droits des citoyens, la participation active aux affaires de la nation). Se fondant sur l’étude de la presse, des thèmes lancés et véhiculés par cette-ci, des circulaires centrales et des rapports administratifs provinciaux, sans renoncer à d’autres sources plus personnelles, telle la correspondance de famille, notre recherche essaie donc de proposer une relecture d’un sujet qui n’a pas encore attiré l’intérêt de l’historiographie roumaine mais qui jouit de succès dans d’autres espaces historiographiques (Jean-Clément Martin, Jordi Canal, Sophie Wahnich).

Publications sélectives

  • Revoluţie şi mentalitate în Ţara Românească 1821-1848. O istorie culturală a evenimentului politic (Révolution et mentalité en Valachie 1821-1848. Une histoire culturelle de l’événement politique), Craiova, AIUS, 2010, 365 p., ISBN 978-606-8021-15-7.
  • Éditeur Pour une histoire culturelle de la mort. Perspectives oust et est-européennes, ‘XENOPOLIANA. Buletinul Fundaţiei Academice „A.D.Xenopol” ‘, XV, 2007-2008, 210 p., ISSN 1223-9941.
  • co-auteur Un craiovean pe meridianele globului. Impresii de călătorie la cumpăna de veacuri XIX-XX (Un Roumain de Craiova sur les méridiens du globe. Impressions de voyage à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle), Craiova, Alma, 2007), 2007, 270 p.+ 32 ilustrations, ISBN 978-973-1792-21-7.
  • Les paroles qui inquiètent: le Pouvoir et l’opinion populaire en Olténie de la première moitié du XIXe siècle (9 p.), Adrian Cioflâncă, Andi Mihalache, In medias res. Studii de istorie culturală, Iaşi, Editura Universităţii „Al.I Cuza”, 2007, pp. 413-423, ISBN 987-973-703-278-2.
  • O istorie culturală a politicului este posibilă? Cazul revoluţiei în istoriografia europeană şi nord-americană (Un histoire culturelle du politique est-elle possible? Le cas de la révolution dans les historiographies européenne et nord-américaine), ‘Anuarul Institutului de Cercetari Socio-Umane „C.S.Nicolăescu-Plopşor”’, t. 7, 2007, pp. 111-120, ISSN 1841-0898.
  • Pisica, sicriul şi revoluţia: dimensiunile culturale ale unui ritual politic la 1848 (Le chat, le cercueil et la révolution: les dimensions culturelles d’un rituel politique à 1848), ‘XENOPOLIANA. Buletinul Fundaţiei Academice „A.D.Xenopol” ‘, XIV, 1-4, 2006, Iaşi, pp. 51-58, ISSN 1223-9941.