Stiintele socio-umaniste in contextul evolutiei globalizate
- dezvoltarea si implementarea programului de studii si cercetare postdoctorala

Présentation professionnelle :

Études d'histoire, d'histoire de l'art et d'archéologie à l'Université de Provence (Aix-en-Provence, France). Maîtrise et Diplôme d'Études Approfondies relatifs à l'architecture religieuse en Valachie aux XIVe-XVIe siècles. Doctorat de géographie historique appliquée aux Pays roumains au cours de l'Antiquité et du Moyen-Âge.

Actuellement professeur d'histoire et d'archéologie et guide conférencier en Roumanie pour plusieurs voyagistes culturels.

Projet de recherche :

L'étude du phénomène de dédicace des églises roumaines fait partie des thématiques majeures de l'historiographie roumaine. Néanmoins, ce sujet n’a jamais fait l’objet d’une étude exhaustive à même de recenser l’ensemble des dédicaces faites aux communautés orthodoxes et d’expliquer ce phénomène si particulier au Commonwealth byzantin.

Notre recherche a pour objectif premier de déterminer l’étendue de ces dédicaces. Nous souhaitons ainsi dresser la liste précise des églises et monastères dédiés. Ces données pourront alors dans un second temps être reportées sur différentes cartes géographiques. Nous serons alors à même de mieux comprendre la place prise par ces Lieux Saints sur les domaines princiers roumains.

Le corollaire à cette première étape nous amènera à nous poser une série de questions. L’objectif sera de déterminer clairement la façon dont les moines orthodoxes ont bénéficié des largesses des princes roumains. Au travers de cette première réflexion, nous nous interrogerons également sur les réciprocités attendues par les parties lors de la conclusion des actes. Existe-t-il une logique entourant le choix de ces dédicaces ? Sont-elles le résultat de circonstances historiques particulières ? Quelles conséquences a eu cette nouvelle forme de protection des Lieux Saints sur les communautés religieuses roumaines ? La dédicace de couvents roumains aux Lieux Saints a indubitablement entraîné un mécontentement des moines locaux qui tentèrent de faire valoir leurs droits auprès des différents princes régnants.

L’étape finale du questionnement se situe logiquement dans le thème des origines de la « question orientale » et aura pour objectif de déterminer les conséquences induites par la loi de sécularisation : Quelles furent les réactions des différentes couches sociales roumaines ? Quelles furent celles des grandes puissances et des autorités ecclésiastiques directement touchées par la réforme ?

Liste des travaux / articles :

• « Quelques considérations sur la toponymie de l’espace carpato-danubien-pontique, témoin des contaminations linguistiques et des interactions historiques du peuple roumain », Les Cahiers Aixois d’Etudes Romanes, n° 21 / 2, 2010, pp.265-289.
• « De l’admiration au dédain. Les Géto-Daces vus par les auteurs grecs et romains », Figures de l’étranger autour de la Méditerranée antique. A la rencontre de l’autre. Sous la direction de Marein (M.-Fr.), Voisin (P.) et Gallego (J.), CRPHL (Université de Pau), Harmattan, Collection Kubaba, 2009, pp. 273-283.
• « Histoire et postérité de Dragoş-Vodă : de son descălecat à la vision des chroniqueurs sur le fondateur de la principauté de Moldavie », Historical Yearbook (Bucarest), Publication de l’Académie Roumaine, volume 5, 2008, pp. 159-178.
• « Mircea Eliade et la fondation de la principauté moldave. Entre ethnoarchéologie et sources historiques », Analele Universităţii Spiru Haret (Bucarest), seria Filologie, Limba şi literatura română, n° 7, 2006, pp. 85-94.
• « La tradition hésychaste dans les principautés roumaines de Valachie et de Moldavie. Des Saintes Montagnes de l’Orthodoxie byzantine à la sacralité des montagnes des Carpates », Actes du colloque « Sacrée nature, paysages du sacré ! » co-organisé par les laboratoires CEDETE « Centre d’Etude sur le Développement des Territoires et l’Environnement » (EA 1210) et SAVOURS « Savoirs et Pouvoirs de l’Antiquité à nos jours » (EA 3772) de l’Université d’Orléans et le laboratoire ENeC (Espaces, Nature et Culture), UMR 8185, des Universités de Paris IV et VIII du 22 au 24 janvier 2009, sous presse.