Nume: NECHAEVA Ekaterina
Tema: Sud-estul Europei între Imperii şi naţiuni (epocile bizantină şi otomană)
Partener: Academia Română – École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris
Proiect: L'image imperiale dans les relations internationales: Byzance et l'Europe du Sud-Est dans les periodes de la premiere Byzance jusqu'a la dynastie Macedonienne.
Date de contact
nekaterina@gmail.com
Présentation professionnelle
Née: 2 décembre 1978 à Leningrad (aujourd’hui, Saint-Pétersbourg), Russie.
2007 Doctorat (Doctor Europaeus) d’Histoire, Université de Sienne, Italie. Sujet de la thèse doctorale: « Systèmes de diplomatie à l’époque de l’antiquité tardive (Empire romain d'Orient aux 4e-6e siècles) ».
2003 – 2006 - Thésarde dans le cadre du Doctorat International « Cultures de provinces de l’Empire romain : interactions entre l’Europe et la Méditerranée. Préhistoire, histoire, archéologie, religions » à l’Université de Sienne, Italie.
2001 - Diplômée (cum laude) de la Faculté d’Histoire de l’Université d’État de Saint-Pétersbourg.
1999-2010- Travail au musée de l’Ermitage : chercheuse et didacticien au Département d’éducation du musée de l’Ermitage. Responsable d’élaboration du concept de démonstration au public des collections des Départements d’Antiquité et d’Archéologie de l’Ermitage et d’expositions temporaires ; formation du personnel.
page personnelle: www.ekaterina.nechaeva.me
L'image imperiale dans les relations internationales: Byzance et l'Europe du Sud-Est dans les periodes de la premiere Byzance jusqu'a la dynastie Macedonienne.
Le but principal du projet consiste à étudier le rôle de l’image impériale et sa signification dans le contexte des relations de l’Empire byzantin avec différents peuples et Etats qui l’entouraient. D’une façon plus générale, la tâche peut être formulée comme une étude comparative de la représentation impériale à l’intérieur et à l’extérieur de l’Empire, sa signification d’« objet-insigne » pour les sujets et les alliés de l’Empire et son influence sur le système de représentation adoptée par des différents groupes étrangers situés dans l’orbite du monde byzantin.
Nous savons que les portraits impériaux figuraient sur des objets variés des donations diplomatiques et sur les ensembles d’insignes distribués par l’Empire parmi les barbares. Un historien arménien, Moïse de Khorene (3.13), témoigne de la pratique de distribuer des portraits impériaux parmi les peuples subjugués afin de définir leur position subordonnée. Nous voulons comparer les informations provenant des sources écrites, où sont décrits des portraits impériaux de types différents (e.g. statues, sculptures, broderies, sceaux, anneaux, bagues, etc.) avec des données matérielles iconographiques et archéologiques concernant des images impériales (e.g. statues, sculptures, broderies, sceaux, anneaux, bagues, gravures sur des fibules, portraits impériaux dans des manuscrits, médaillons etc.) à travers les siècles de l’histoire byzantine, en retraçant la tradition romaine et son évolution dans le temps. Nous allons spécialement étudier l’influence de l’image impériale sur la politique étrangère et le développement de la tradition de distribution d’insignes parmi les chefs d’états étrangers.
À part des représentations « matérielles » de l’Empereur sur des divers objets utilisés dans la politique étrangère impériale, il y avait un aspect plus abstrait mais guère moins important : l’image de l’Empereur de Constantinople comme étalon de représentation suprême. Le monde des différents peuples et nations entourant l’Empire, qu’il s’agisse de ceux qui avaient été des voisins de l’Empire pendant des siècles ou des nouveaux arrivés, était uni par leur intégration rapide dans l’orbite de l’influence impériale : la propagation du système des valeurs (aussi bien politique que religieuses), du prestige et de l’hiérarchie des statuts établis et dictés par l’Empire fut un succès évident de la diplomatie romaine d’Orient. Il est intéressant de voir comment ce paradigme se modifie dans les époques d’une puissance byzantine diminuée. La culture politique, rituelle et cérémoniale (qui se traduisait matériellement en conséquence) de ces différents peuples était caractérisée par la tendance d’imitatio imperii. Les chefs barbares et les princes étrangers considéraient comme prestigieux de se ressembler à l’Empereur romain/byzantin. Les insignes, ces signes spéciaux de pouvoir que les empereurs romains avaient l’habitude d’octroyer aux chefs et aux rois barbares pour ainsi sanctionner leur autorité, reflétaient et même recopiaient (avec certaines variations) différents sortes d’insignes de l’Empereur lui-même, ainsi faisant du receveur de ces objets une figure comparable au souverain suprême. Ce caractère des insignes reflète leur ambigüité intrinsèque, car en même temps ils servaient à déclarer la dépendance des chefs locaux en les plaçant en position de client (de vassal) vis-à-vis de l’Empire et en transformant leur statut en celui de subordonné ou même de doulos (serviteur) de l’Empereur.
Travaux :
Monographie:
- «Systems of East Roman Diplomacy in Late Antiquity. Embassies. Negotiations, Gifts» (à paraître en 2011: Franz Steiner Verlag, Alte Geschichte, Geographica Historica).
Articles principaux:
- The ‘Runaway’ Avars and Late Antique Diplomacy, Romans, Barbarians, and the Transformation of the Roman World, chapter 13, ed. Mathisen R., Shanzer D., Ashgate Press, 2011, 175-181.
- Проблема перебежчиков во взаимоотношениях гуннов и Восточноримской империи, по данным Приска Панийского (Problème de transfuge dans les relations diplomatiques entre les Huns et l’Empire d’Orient (chez Priscus de Panium), Vestnik Sank-Peterburgskogo Gosudarstvennogo Universiteta, seria 2, vypusk 4, Saint-Petersburg, 2007, 172-175 (in Russian).
- Geography and Diplomacy. Journeys and Adventures of Late Antique Envoys, in: Geografia e viaggi nel mondo antico, a cura di S.Conti, B.Scardigli, M.C. Torchio, del Convegno Internazionale di Studi (Certosa di Pontignano, 9-10 ottobre 2005) AttiAncona, 2007, 149-161.
- Double Agents in the Intelligence Service under Justinian. Evidences of Procopius of Caesaria, Živa Antika, 54, 1-2, 2004, 137-147.