Nume: VLAVIANOS TOMASZYK Stephanie

Tema: Sud-estul Europei între Imperii şi naţiuni (epocile bizantină şi otomană)

Partener: Academia Română – École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris

Proiect: Le phénomène de dédicace des églises de Valachie et de Moldavie aux Hauts Lieux Saints de l’Orthodoxie.

Date de contact
s.vlavianos@yahoo.com

Présentation professionnelle

Après ma soutenance de doctorat le 4 juin 2008 (La figure magique à Byzance de Jean Damascène à Michel Psellos (VIIIe-fin XIe s.), je me suis consacrée à la traduction de l’ouvrage de Georg Luck, Arcana Mundi, Magic and the Occult in the Greek and Roman Worlds, A Collection of Ancient Texts, Johns Hopkins University Press, 2006 (2e édition), dont la parution est prévue pour le courant de l’année 2012. J’ai, en parallèle, participé au colloque international Charms, Charmers and Charming (à l’Académie Roumaine et à l’Institut d’Ethnographie à Bucarest), le 24-25 juin 2010. Mon intervention s’intitulait « Les charmes de Byzance : quelle parole pour la figure du mage (VIIIe-XIe siècle) ? ». Je prépare mon intervention au sein du colloque dédié à Evelyne Patlagean et organisé par ses étudiants dont je fais partie, à l’Université de Nanterre et à l’Ecole Normale Supérieur d’Ulm les 21-22 novembre 2011.

Projets de recherche

Il s’agit de poursuivre mes recherches dans le domaine de la magie à Byzance pour la période qui suit celle à laquelle mon doctorat fut consacré, c’est-à-dire pour la période qui s’étend du XIIe s. au XVe s. voire au-delà. Comme je dispose de sources directement issues des rangs magiques (ce qui n’était pas le cas auparavant), j’ai décidé d’examiner les travaux de chercheurs plus anciens toujours cités en référence par tous ceux qui travaillent sur la magie à Byzance. A. Delatte est, de loin, celui qui a le plus contribué à l’édition de textes magiques (considérés par lui comme des anecdota). Celui-ci avait repéré bon nombre de manuscrits magiques et il a amorcé l’étude de certains textes et de thèmes qui s’y rattachent, notamment dans son ouvrage, La catoptromancie grecque et ses dérivés. A la lecture de ses travaux, je me suis intéressée à une thématique particulière : les festins démoniaques dans les rites magiques grecs. La parenté sémantique entre magie et cuisine, perceptible à travers le mot magganeia, se confirmait dans la dizaine de rituels repérés chez Delatte (dans quatre manuscrits en tout, datés du XVe s. pour le plus ancien au XVIIIe s. pour le plus récent) et auxquels je voudrais consacrer un développement.

Les sources magiques ne sont pas les seuls témoins dignes d’intérêt : les sources dites normatives permettent d’aborder la question de la représentation du mage dans des esprits qui le désapprouvent. Ainsi, je compte m’attacher, dans un second temps, à l’étude d’un passage particulier de l’Histoire de Nicétas Choniates (XIIIe s.). L’intérêt renouvelé pour cet auteur (je pense à la parution récente d’un ouvrage qui lui est consacré : A. Simpson, S. Efthymiadis, Nicetas Choniates, a Historian and a Writer, La Pomme d’Or 2009.) éclaire de nouveaux éléments le passage en question, passage qui n’a, à ma connaissance, pas été considéré dans son ensemble. Cet extrait comporte quatre cas d’accusations de magie dont l’intérêt est éminemment politique, comme le reconnaissent des historiens tels que Paul Magdalino. Je me propose d’apporter quelques éléments nouveaux qui permettront sans doute d’éclairer ce passage, révélateur de la place politique tenue par la magie à Byzance.

A paraître

La figure du mage à Byzance de Jean Damascène à Michel Psellos (VIIIe-XIe siècle), prévue dans la série Dossiers Byzantins, « Les charmes de Byzance : quelle parole pour la figure du mage (VIIIe-XIe siècle) ? », Bucarest, Traduction des Arcana Mundi de Georg Luck (Garnier), courant 2012.